La stratégie « TEP-CV » en Sambre-Avesnois
Les syndicats mixtes du SCoT Sambre-Avesnois et du Parc naturel régional de l’Avesnois se sont organisés et mobilisés pour porter la candidature du territoire à l’appel à initiatives lancé par le ministère de l’Ecologie intitulé : « Territoires à énergie positive pour la croissance verte » (TEP-CV). L’objectif est d’engager 400 territoires français volontaires dans une démarche exemplaire de construction d’un nouveau modèle énergétique durable dont les piliers sont les suivants : favoriser l’efficacité énergétique ; réduire des émissions de gaz à effet de serre ; diminuer la consommation d’énergies fossiles ; développer les énergies renouvelables.
Lauréat en Février 2016, le territoire de la Sambre Avesnois (représenté par les quatre EPCI qui le composent) dispose d’un soutien régalien pour financer les actions portées par les intercommunalités, telles que : rénovation, requalification et optimisation de l’éclairage public (CCPM, CAMVS), installation de système de récupération d’eau chaude (CAMVS), réalisation d’audits énergétiques et de travaux en faveur des entreprises (3CA), réalisation d’une étude pour la création d’une zone d’activité de type TRI (CCSA), mise en place d’une chaufferie Bois Energie (CCSA).
Au niveau de l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, les services de l’Agence de Développement et d’Urbanisme de la Sambre (ADUS) et du Parc Naturel Régional de l’Avesnois ont mis en place une équipe projet au service de la stratégie « transition énergétique » pour assurer le suivi, la mise en œuvre et la coordination du programme TEP-CV, puis proposer une série d’actions permettant de renforcer l’engagement de chacun dans le domaine de la transition énergétique. Pour ce faire, c’est une véritable stratégie de l’accompagnement qui a été engagée pour sensibiliser, conseiller, suivre et soutenir des projets et actions exemplaires à destination :
Dans le cadre de l’enveloppe TEP-CV, ce sont douze projets qui ont alors pu être engagés permettant au territoire de réduire des émissions de CO2 et d’apporter ainsi leur concours aux objectifs fixés par le Grenelle II de l’environnement et plus récemment par la Loi de Transition Énergétique.