ADU

RAPPORT BIODÉCHETS

Les ménages représentent 5 000 tonnes de déchets alimentaires par an. 

On relève environ 1 900 tonnes de déchets alimentaires par an provenant des commerces, restaurants et hôtels. 

La restauration collective ne représente que 702 tonnes de déchets alimentaires annuel. 

Le gisement déchets verts des ménages et institutions peut être évalué à 42 000 tonnes par an. 

Les déchets verts générés par les commerces représentent 277 tonnes par an. 

Les déchets de l’industrie agro-alimentaire pèsent 11 400 tonnes annuelles. 

La Chambre d’agriculture a évalué la biomasse agricole valorisable annuellement dans la Sambre à 242 000 tonnes. 

Cette ressource peut être valorisée de plusieurs manières : méthanisation, compostage, production de chaleur via l’incinération, production de biocarburants, alimentation animale. La forte teneur en eau réduit l’intérêt de la production de chaleur via l’incinération, la production de biocarburants se heurte à des problèmes juridiques et techniques et l’alimentation animale est pratiquée de manière naturelle dans la Sambre. L’enjeu porte donc sur la méthanisation et le compostage. 

Il s’agit de capter au mieux la ressource 

L’examen des territoires ayant mis en place une collecte des biodéchets a fait apparaitre une déperdition considérable du gisement de déchets alimentaires, montrant ainsi l’importance sur ce sujet de la concertation et de la pédagogie. 

De gros producteurs de biodéchets se sont tournés vers des acteurs extérieurs au territoire, existe donc un gisement à reconquérir. 

On relève aussi des gisements à capter : les marchés, l’évènementiel. 

L’accent doit être mis sur une cible essentielle : les huiles alimentaires usagées. En raison de leur énorme pouvoir méthanogène elles constituent le graal de la méthanisation ce qui appelle un dispositif de collecte spécifique.